Immobilier : quel est le budget des acheteurs pour leur résidence principale ?

En 2018, près d’un acheteur sur cinq a dépassé le budget qu’il s’était fixé pour l’acquisition de sa résidence principale, selon une récente étude. Cette part est en diminution constante depuis 2014.

70 % des primo-accédants veulent acheter pour ne plus payer de loyer

Les principales motivations à l’achat des primo-accédants sont d’être chez soi (74 %) et de ne plus être contraints à verser un loyer (69 %). 34 % deviennent propriétaires pour disposer d’un logement plus grand et 36 % désirent changer d’environnement.

La majorité des emprunteurs (65 %) concrétisent leur achat immobilier après un an de recherches. En revanche, après ces 12 mois, 27 % n’ont toujours pas trouvé le logement de leurs rêves et 8 % ont abandonné. Les ménages visitent en moyenne six biens immobiliers avant de conclure leur achat.

Cette durée est toutefois plus courte dans les grandes agglomérations où le nombre de biens visités est important. Par ailleurs, Internet semble devenu incontournable : 64 % des Français l’utilisent pour effectuer leurs recherches, notamment pour consulter les annonces de biens immobiliers, pour rechercher un financement ou évaluer le marché.

169.000 euros, le budget initial des acquéreurs pour leur résidence principale

Le budget initial que se sont fixés les acquéreurs pour l’achat de leur résidence principale est d’en moyenne 169.000 euros en 2018, selon une étude récemment publiée. Celle-ci précise également que les acheteurs dépensent près de 173.000 euros pour cette acquisition. 18 % ont ainsi dépassé leur budget initial, une part en constante diminution depuis 2014 (29 %).

La nécessité de dépasser le budget initialement fixé est davantage observée dans la région Île-de-France. En effet, selon l’étude, 22 % des futurs propriétaires de la grande couronne sont allés au-delà de leur budget initial contre 16 % dans le Nord-Est. Ainsi, les Franciliens apparaissent moins exigeants que les provinciaux, avec un niveau de concession de 52 % dans la capitale et la petite couronne d’Île-de-France, contre 38 % dans le Nord-Est.

Près de la moitié des acheteurs déclarent avoir négocié le prix de vente

50 % des acquéreurs en moyenne, déclarent avoir négocié une baisse de prix. Ils sont parvenus à abaisser le montant de la transaction immobilière de près de 6 %. Les acheteurs âgés de 41 à 50 ans et les ménages aisés, disposant d’un revenu mensuel d’au moins 4.000 euros, seraient les meilleurs négociateurs, selon l’étude.