Résidences secondaires : vigilance vis-à-vis aux frais complémentaires

L’acquisition d’une résidence secondaire peut être considérée comme un investissement pour « s’évader » du lieu de vie habituel. Les campagnes et les lieux touristiques sont des localisations privilégiées pour ce type de projet. Mais les investisseurs doivent se montrer particulièrement vigilants quant aux frais à supporter après l’acte d’achat.

Une fiscalité similaire aux résidences principales

Au-delà des mensualités à rembourser si le bien a été acquis via un financement par crédit, un ménage propriétaire d’une résidence secondaire doit être vigilant par rapport aux dépenses annexes. En effet, la liste peut être longue et les acheteurs doivent en être conscients.

Tout d’abord, les résidences secondaires sont soumises à la fiscalité au même titre que les résidences principales. Cela signifie que les propriétaires sont redevables de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. Ces impôts sont annuels et les montants varient en fonction de la localisation du bien. Étant donné que certains ménages cherchent à investir dans des lieux touristiques pour leurs vacances, le montant des impôts peut être particulièrement élevé. Si la taxe d’habitation est vouée à disparaître, il se peut que les localités répercutent les pertes sur l’impôt foncier. À Nice par exemple, le montant de la taxe s’est accru de 18% cette année, selon les taux fournis par collectivites-locales.gouv.fr.

Des avantages fiscaux absents cependant pour les travaux

Si le cadre réglementaire autour des taxes à honorer s’avère relativement semblable, il n’en est rien concernant les avantages fiscaux. En effet, les propriétaires qui investissent dans des travaux de rénovation ne bénéficient pas de crédit d’impôt. Ces dispositifs permettent d’amortir une part des dépenses liées à certains travaux. Or, il peut être nécessaire d’effectuer ces rénovations pour garantir l’entretien de la résidence. L’objectif est d’éviter que la valeur du bien décroisse fortement dans le temps. Les propriétaires doivent donc avoir les reins solides pour faire face à des dépenses autres que le coût du crédit.

Des frais d’entretien du terrain

Ensuite, il existe potentiellement des frais dont les propriétaires d’une résidence secondaire peuvent être éligibles. À certains endroits, le terrain doit être entretenu. Cette obligation est une mesure contre la propagation des incendies dans les zones à risques. Sachant que des terrains atteignent plusieurs milliers de mètres carrés, la facture peut être salée. Par conséquent, se rapprocher de la municipalité doit être un réflexe pour savoir si le terrain de la résidence est soumis au devoir d’entretien.

Quelles sont les solutions pour couvrir ces dépenses ?

Pour payer l’ensemble de ces frais onéreux, il convient aux propriétaires de fixer une enveloppe budgétaire annuelle. Celle-ci permettra de subvenir aux dépenses, tout en ayant un pécule de précaution destiné aux imprévus.

Enfin, la location de son logement secondaire est aussi un excellent dispositif pour amortir les frais. Le rendement est cependant variable en fonction de l’attractivité de la localisation du bien. Et la pratique de la location saisonnière demande à se conformer à des règles strictes. Les contrôles quant aux respects des mesures sont de plus en plus fréquents et les propriétaires en infraction sont sévèrement punis.